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Nouvelles techniques qui augmentent les chances de grossesse

Congélation des ovaires

La congélation des ovaires pourrait constituer une alternative pour les femmes ne pouvant cryoconserver leurs ovocytes pour des raisons médicales.

Contrairement à la congélation des ovocytes et des embryons qui peut prendre plusieurs semaines, le tissu ovarien peut être congelé rapidement. Ainsi, les femmes devant subir une chimiothérapie ou une radiothérapie peuvent immédiatement après le diagnostic être en mesure de conserver leur fertilité grâce à cette méthode.

La cryoconservation des tissus ovariens est une méthode de maintien de la fertilité dans laquelle la couche externe d’un ovaire contenant un grand nombre de jeunes ovocytes, est prélevée et congelée pour une utilisation future. Dans le procédé de congélation du tissu ovarien, une partie d’un ovaire est généralement retirée par laparoscopie. En laboratoire, la couche externe de l’ovaire (appelée cortex ovarien) est découpée en petites bandelettes puis congelée.

En savoir plus sur la congélation des ovaires

Echecs répétés d’implantation – Biopsie / Scratch ou hystéroscopie

Certaines femmes qui suivent un traitement de FIV ne parviennent pas à concevoir malgré plusieurs tentatives avec des embryons de bonne qualité et sans raison identifiable. Nous appelons cela « échecs répétés d’implantation » car l’embryon ne parvient pas à s’implanter au sein de la muqueuse utérine. Des études ont montré que de provoquer un traumatisme de la muqueuse de l’utérus avant de commencer la stimulation ovarienne pour une FIV peut aider à améliorer les chances d’obtenir une grossesse. Cette « blessure » peut être induite soit en grattant la muqueuse de l’utérus à l’aide d’un instrument de biopsie ou par hystéroscopie.

Le Centre de Fertilité de Crète pratique systématiquement cette méthode en cas d’échecs répétés d’implantation. Des études ont montré que la blessure d’induction (biopsie / Scratch ou hystéroscopie) de la muqueuse utérine avant de commencer la stimulation ovarienne pour une FIV augmente de 70% la probabilité d’obtenir une grossesse.

Bibliographie:

  • Potdar N, Gelbaya T, Nardo LG. Reproductive BioMedicine Online 2012; 25(6): 561-571.

La délivrance des lipoprotéines

Des études réalisées chez des femmes souffrant d’infertilité ont montré que l’utilisation de lipoprotéines par voie intraveineuse permet la suppression des cellules NK (Natural Killers ou tueuses naturelles), responsables des fausses couches. Ces résultats démontrent que l’utilisation des lipoprotéines peut être utilisée avec succès comme un moyen thérapeutique pour réguler la fonction des cellules NK chez les femmes avec des échecs répétés d’implantation.

Bibliographie:

  • Achdout, H., I. Manaster, et al. (2008). « Influenza virus infection augments NK cell inhibition through reorganization of major histocompatibility complex class I proteins. » J Virol82(16): 8030-8037.
  • De Carolis, C., C. Perricone, et al. (2010). « NK cells, autoantibodies, and immunologic infertility: a complex interplay. » Clin Rev Allergy Immunol39(3): 166-175.
  • Kling, C., A. Schmutzler, et al. (2008). « Two-year outcome after recurrent implantation failure: prognostic factors and additional interventions. » Arch Gynecol Obstet278(2): 135-142.
  • Kwak-Kim, J., K. M. Yang, et al. (2009). « Recurrent pregnancy loss: a disease of inflammation and coagulation. » J Obstet Gynaecol Res35(4): 609-622.
  • Roussev, R. G., S. C. Ng, et al. (2007). « Natural killer cell functional activity suppression by intravenous immunoglobulin, intralipid and soluble human leukocyte antigen-G. » Am J Reprod Immunol57(4): 262-269.
  • Tan, B. K., P. Vandekerckhove, et al. (2005). « Investigation and current management of recurrent IVF treatment failure in the UK. » Bjog112(6): 773-780.
  • Vosshenrich, C. A. J., M. E. Garcia-Ojeda, et al. (2006). « A thymic pathway of mouse natural killer cell development characterized by expression of GATA-3 and CD127. » Nat Immunol7(17013389): 1217-1224.
  • http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22340745

La perfusion intra-utérine de la gonadotrophine chorionique humaine

La réussite de l’implantation après une fécondation in vitro (FIV) et un transfert d’embryons dépend de plusieurs facteurs comme la qualité embryonnaire et la réceptivité de l’endomètre. On estime qu’environ 50% des fausses couches après une FIV et un transfert d’embryons serait due à l’échec de l’implantation. Selon des études cliniques et en laboratoire, on observe que la perfusion intra-utérine de la gonadotrophine chorionique humaine (hCG) avant le transfert d’embryons améliore de manière significative le succès de l’implantation et augmente considérablement les taux d’une grossesse après une FIV.

Bibliographie:

  • Ragaa Mansour,Nevine Tawab, B.Sc., Omnia Kamal, B.Biomed., Yahia El-Faissal, M.D.,Ahmed Serour, M.D., Mohamed Aboulghar, M.D., Gamal Serour, M.D. Fertility and Sterility, Volume 96, Issue 6, December 2011, Pages 1370-1374.e11

La détection génétique par la méthode PCR de chlamydia et mycoplasme

La détection génétique par la méthode PCR de chlamydia et mycoplasme, dans le tissu du cycle menstruel (sang des règles) pouvant affecter l’implantation des embryons permet d’améliorer les chances de grossesse.

Séparation des cellules magnétiques (MACS)

MACS est une technique permettant de sélectionner les meilleurs spermatozoïdes afin de les utiliser dans un traitement de reproduction assistée.

La maturation in vitro (IVM)

CONCLUSION

Ces techniques innovantes aident à prévenir les fausses couches et donc à limiter les tentatives manquées d’implantation. Mais le facteur essentiel dans la réussite d’un traitement de reproduction assistée est le médecin, expérimenté et bien informé qui guidera le couple vers l’enfant désiré avec le moins de pressions psychologiques, émotionnelles et financières possibles.

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